Définition de ACCOL, LE
Le mot recherché n'existe pas
Essayez ces orthographes :
DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - Essayez ces orthographes :
Prononciation : a-ko-la-d'
DÉFINITIONS
1
Embrassade en jetant les bras autour du cou.Dans une accolade bien tendre Nous mêlerons nos cheveux blancs
de Pierre Jean de BÉRANGER dans Bouquet.
2
Coup du plat de l'épée donné sur le cou d'un chevalier, lors de sa réception.Comme son chevalier en reçut l'accolade
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. II
Après avoir reçu l'accolade et l'ordre de chevalerie
de Antoine HAMILTON dans Gramm. 4
Il ne fallait point avoir reçu l'accolade pour entrer aux diètes de l'Empire
Ce faisant, aurez l'accolade et serez reçu chevalier
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Hél. I, 35
L'officiant me chaussa les éperons en me donnant l'accolade
3
Sorte de trait de cette forme { servant dans l'écriture à embrasser plusieurs objets.4
Sémantique : En termes de cuisine, accolade de lapereaux, deux lapereaux servis ensemble.5
Sémantique : Terme d'architecture. Certaines courbes qui couronnent les linteaux de portes et de fenêtres.HISTORIQUE
1
Dans la langue d'oïl on disait non l'accolade, mais plus souvent l'acolée ; elle se donnait avec la main ou avec l'épée sur le chignon du cou, et, par extension, se prenait pour un coup quelconque.2
XIIIe s.L'acolée [de chevalier] [le roi] leur donne, puis les ala baiser
dans Berte, 129
3
XVIe s.Lors, que de cheres et grandes accollées
de Clément MAROT dans II, 174
ÉTYMOLOGIE
1
Accoler.